Eczéma de l'enfant : traitement "simplissime" mais pas toujours bien suivi

Jeudi 18 Mars 2010

A l'occasion d'une session d'actualité médicale en dermatologie au Medec, le congrès des médecins généralistes, le Pr Jean-Philippe Lacour (hôpital de l'Archet, Nice) a fait le point sur la prise en charge actuelle de la dermatite (ou eczéma) atopique du nourrisson. Il a notamment insisté sur les idées reçues concernant cette pathologie et les meilleurs moyens de la soigner.

La dermatite atopique du nourrisson est de plus en plus fréquente dans les pays occidentalisés (doublement en 20 ans !), touchant environ 10 % des tout-petits en France (jusqu'à 30 % dans d'autres pays européens), alors que moins de 5 % des bébés sont affectés dans les pays moins industrialisés. Pourquoi une telle différence ? Probablement en raison de facteurs environnementaux (pollutions diverses, matériaux utilisés pour les constructions, cosmétiques, voire hygiène trop importante, surprotectrice des enfants), même si pour l'instant il n'y a pas d'explication réellement scientifiquement démontrée.

Cette pathologie peut aller de la simple irritation ou rougeur du visage de bébé jusqu'à la constitution de plaques sur tout le corps, ce qui gratte beaucoup et peut se surinfecter. Chez le plus grand enfant, l'eczéma est en général plus localisé, au niveau des plis notamment (coudes, cou, genoux). Le Pr. Lacour souligne qu'il ne s'agit a priori pas d'une allergie "à quelque chose", il ne faut donc pas faire un bilan complet dès l'apparition de plaques rouges sur le corps de bébé.

Mr Lacour rappelle également que ce n'est pas une maladie infectieuse ni une allergie alimentaire (au lait par exemple), même si parfois cette dernière peut être associée (ainsi que d'autres manifestations allergiques comme l'asthme, mais qui apparaît en général plus tardivement). Le bilan (prise de sang, tests allergologiques) doit donc être réservé aux enfants qui présentent d'autres signes cliniques : suspicion d'allergie alimentaire avec signes digestifs (diarrhée, régurgitations), eczéma de contact surajouté (intolérance aux crèmes), présence d'un urticaire, etc.

Le Pr Lacour a ensuite insisté sur le fait que cet eczéma peut être avoir des conséquences pénibles au quotidien : risque d'infection bactérienne surajoutée (à force de se gratter, de saigner...), insomnie, retentissement éventuel sur la croissance, altération importante de la qualité de vie de l'enfant et de sa famille, errance fréquente des parents à la recherche du traitement "miracle", recours à certaines médecines parallèles qui retardent la mise en route d'un traitement efficace, etc.

Ces conséquences peuvent pourtant être évitées par un traitement "simplissime" et efficace sur le soulagement des poussées d'eczéma, même s'il ne guérit pas définitivement de la pathologie (qui est une maladie chronique, pouvant disparaître spontanément avec l'âge... ou pas).

Les 2 piliers indispensables de ce traitement sont : - Les corticoïdes en crème ou en pommade, qui vont permettre de soulager la poussée, de désenflammer les lésions et de faire disparaître les plaques, à condition d'être appliqués tous les jours, si possible dès le début de la poussée. Ces corticoïdes, dont il existe 4 classes de différentes puissances, sont sans danger, il ne faut pas hésiter à les appliquer largement sur le corps tant que les plaques sont présentes ;

- Les émollients, qui vont permettre de réparer la barrière cutanée, affectée en cas d'eczéma (parfois suite à une mutation d'une protéine de surface, la filaggrine). Ils doivent être appliqués le plus souvent possible, afin de réhydrater la peau sèche du nourrisson atopique.

Il faut également éviter les vêtements irritants, par exemple en laine. Par contre, les anti-histaminiques sont peu utiles dans cette indication (peu d'effet sur les démangeaisons, les plaques, par rapport à l'efficacité des crèmes).

Ce traitement est donc très simple mais astreignant et lassant, pouvant être source de conflits familiaux, la chronicité de cette pathologie étant de plus malheureusement parfois mal comprise. Par ailleurs, les corticoïdes cutanés font encore parfois peur, y compris au pharmacien.

Le Pr. Lacour a donc insisté sur le fait qu'il ne faut pas hésiter à en mettre tous les jours jusqu'à l'amélioration, sans décroissance progressive. Ces médicaments sont encore sous-employés en France, alors qu'ils sont efficaces. Ils peuvent même être utilisés en préventif, deux ou trois fois par semaine, sur les zones du corps où ont lieu habituellement les poussées d'eczéma.

Enfin dans certains cas, l'eczéma peut résister à ce traitement, auquel cas il faut envisager d'autres solutions, avec un dermatologue (évaluation allergologique, éducation thérapeutique, autres traitements médicamenteux, etc.).

Mais dans la majorité des situations, un traitement bien conduit peut permettre de faire régresser l'eczéma et donc considérablement améliorer la qualité de vie de l'enfant... et de ses parents !

Jean-Philippe Rivière

Source: session d'actualité médicale en dermatologie, Medec, 18 mars 2010

Photos : - Bébé ayant une dermatite atopique, image en provenance de la Fondation Dermatite atopique, Collection du Dr D. Wallach (Paris)

- Topographie habituelle des lésions, Dermato-info.fr (site d'information de la Société française de Dermatologie)

From http://news.doctissimo.fr/

Réflexion sur la symbolique de l’eczéma
L’eczéma comme la plupart des maladies, est une pathologie d’origine multifactorielle.
Y participent des causes héréditaires, des déséquilibres alimentaires, des pollutions environnementales des agents infectieux, mais aussi des stress psychologiques chroniques qui fragilisent l’individu et l’“usent” prématurément.

Aujourd’hui, nous vivons plus longtemps, essentiellement grâce aux développements des mesures anti-infectieuses (hygiène, vaccins, antibiotiques) et grâce aux progrès de la chirurgie
Cependant, l’allongement de notre temps de vie nous expose à un nombre plus important de facteurs d’usure, parmi lesquels le stress chronique et les pollutions environnementales très toxiques pour notre santé.

On peut s’intéresser aussi au sens symbolique de la maladie, pour la comprendre dans le cours de notre existence
La peau est une Interface entre notre intimité et le monde extérieur, elle est aussi le porte parole de notre inconscient.la peau est le plus sensible de nos organes. « Etre mal dans sa peau », « avoir les nerfs à fleur de peau », nombreuses sont les métaphores à utiliser la peau comme marqueur somatique.
Une somatisation est une projection sur le plan corporel des perturbations émotionnelles. Ces affections concernent, bien sur,aussi les enfants. Du fait de son immaturité psychique, incapable de parler de son mal-être, le nourrisson va par exemple exprimer sa détresse avec l'eczéma.
De récentes découvertes ont montré que les cellules cutanées forment avec les terminaisons nerveuses présentes dans la peau de nombreuses connexions. Par le biais de petites molécules appelées neuromédiateurs, elles échangent en permanence des informations.
Nous connaissons tous ce lien subtil entre la peau et nos états d'âme. Organe sensoriel traduisant nos sentiments, la peau, jonction entre le « dehors » et le « dedans » est le lieu privilégié de l'expression émotionnelle.
Ainsi, à chaque première représentation, le comédien Louis Jouvet déclenchait, du fait de son trac, une poussée d'eczéma paroxystique.
Mémoire du toucher, des câlins maternels, des réminiscences de joie et de tendresse, la peau garde aussi la trace des absences, des douleurs, des blessures de la vie et de tout ce qui se passe à l'intérieur de soi.
Certains, à défaut d'avoir reçu une  nourriture affective suffisante durant l'enfance, garderont une certaine fragilité psychique et seront par exemple davantage prédisposés à une maladie de peau.
Le “sens collectif” de nos maladies- est très peu pris en compte dans nos sociétés contemporaines occidentales On est loin de ce qui se produit dans des sociétés traditionnelles comme celle des Navajos ou de tribus d’Afrique noire où la guérison d’un individu passe par une remise en question de toute la communauté et où les cérémonies de guérison peuvent durer jusqu’à huit nuits et neuf jours.
 C'est parce que nos souffrances affectives s'inscrivent dans notre corps qu'il semble utile d'apprendre à exprimer nos vrais besoins.

"C'est l'âme qui doit être traitée en premier lieu  avec la plus grande sollicitude, pour que le corps s'en trouve soulagé" déclarait Platon qui, déjà, avait  pressenti le lien étroit existant  entre le corps, la peau et la sérénité de l'âme.
                                                                                                                         Dr Dominique Seignalet

Pour en savoir plus sur l'association Seignalet :
http://www.seignalet.fr

Conjonctivite 结膜炎

Dermite séborréique 皮炎

Pompholyx /Dysidrose 脚气

Psoriasis 银屑病

Reflux gastro oesophagien (RGO)胃食管反流病(GERD )

Rhinites sinusites鼻炎鼻窦炎

Urticaire荨麻疹

Désensibilisation : traiter le mal par le mal
Et si, petit à petit, votre corps apprenait à tolérer l'intolérable ? L'allergie n'est plus tout à fait une fatalité. Ce qui vous faisait, pleurer, éternuer, suffoquer… en un mot, vous gâchait la vie, pourrait bientôt vous laisser de marbre. Non ce n'est pas un miracle, c'est la désensibilisation.

 
La désensibilisation aussi appelée immunothérapie spécifique ou de vaccinothérapie est aujourd'hui l'unique moyen de guérir les personnes allergiques. Comment ? En les habituant progressivement aux substances qui provoquent chez eux éternuements, conjonctivites et autres troubles.

Forcer le corps à tolérer l'allergène

La désensibilisation ne se fait pas au hasard, il faut d'abord isoler l'agent responsable des symptômes allergiques. Actuellement, cette technique est utilisée pour des allergies dont les agents sont bien connus par les médecins, les venins d'hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons...), les acariens, les pollens...

L'allergologue administre ensuite au patient des doses croissantes d'allergène jusqu'à atteindre la dose maximale supportée. Commence ensuite la deuxième phase du traitement, dite phase d'entretien, pendant laquelle le médecin administre régulièrement cette "dose- seuil" d'allergène au patient. Cette partie du traitement peut durer trois à cinq ans.

Des résultats durables

La désensibilisation fonctionne d'autant mieux qu'elle est bien suivie. En effet, en phase d'attaque (celle ou l'on augmente progressivement les doses d'allergène), ce n'est pas la durée qui compte. Elle dure moins d'une quinzaine de jours pour les traitements sublinguaux contre treize à quatorze semaines pour les injections. Pendant cette période tout dépend donc du mode d'administration. En phase d'entretien par contre, la durée devient importante puisque 75 % des patients rechutent si elle est inférieure à trois ans, contre 30 % seulement si elle dure cinq ans1.

Que les militants anti- piqûres se rassurent la désensibilisation est aussi faite pour eux ! En France, les traitements sublinguaux ont le vent en poupe et ce ne sera pas pour déplaire à certains ! Evidemment le choix concernant le mode de traitement dépend du type d'allergie. Si des essais cliniques ont prouvé l'efficacité de la méthode sublinguale dans le cas des rhinites et des rhino- conjonctivites allergiques, les études restent plus limitées pour l'asthme. En ce qui concerne son efficacité, des travaux récents démontrent des résultats comparables avec la voie sublinguale à ceux obtenus avec des injections sous- cutanées.

Une controverse à tort ou à raison ?

La désensibilisation a fait couler beaucoup d'encre, chez les spécialistes au moins ! Ses détracteurs l'accusaient de provoquer des accidents graves. Aujourd'hui ces voix ne se font quasiment plus entendre et cela sans doute parce que les chiffres parlent d'eux mêmes. Le suivi des patients montre en effet des chiffres qui devraient rassurer les plus réticents.


Voir aussi nos dossiers : La rhinite allergique
Zoom sur la désensibilisation

Désensibilisation : traiter le mal par le mal
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Une étude menée par le Pr. Valyasevi note que pour 80 000 injections pratiquées à la Mayo Clinic seules 109 réactions systémiques (bronchospasme, urticaire, rhino- conjonctivite…) sans décès ont été constatées2. D'autres travaux ont permis de recenser seulement 13 décès pou 60 à 80 millions d'injections3.

Ces résultats justifient l'usage de l'immunothérapie mais permettent aussi de rappeler que ce n'est pas un traitement anodin. Tous les praticiens s'accordent à dire que cette méthode ne doit être utilisée que sous réserve d'indications strictes et supervisée par un allergologue ou un spécialiste de l'allergie. Pour les malades souffrant de poly-allergies, la désensibilisation conjointe à plusieurs allergènes conduit souvent à un échec. Quoi qu'il en soit, il y a des règles à suivre et des facteurs de risques à détecter. L'existence d'un trouble ventilatoire obstructif, fréquent chez les asthmatiques par exemple, augmente le risque d'accidents. C'est donc une technique délicate dont il ne faut user qu'avec précaution.

Marie Brossoni

1 - Duration of efficacy of specific immunotherapy with a standardized mite extract after its cessation. J Allergy Clin Immunol 1992; 89:319.
2 - Systemic reactions to immunotherapy at Mayo Clinic. J allegy Clin Immunol 1997; 99:S66.
3 - Allergenic extracts used in immunotherapy fatalities. J allegy Clin Immunol 1997; 99 S67.
Tous les traitements et médicaments de la classe thérapeutique Allergologie

Face aux allergies, la prise en charge s’appui principalement sur quatre grands principes :

Méthodes préventives : Le premier traitement de l’allergie vise à éviter autant que possible le contact avec la substance à l’origine de l’allergie (allergène). Ces méthodes préventives consistent à être le moins possible au contact de l’allergène. On procède alors, par exemple, à l’éloignement des chats ou des chiens, au changement de poste de travail en cas d'allergie professionnelle, à des séjours en montagne (au-delà de 800 m d'altitude), à bien aérer le domicile voire à le mettre en surpression avec un air filtré, à utiliser des oreillers en mousse, à changer régulièrement les taies et draps et à les laver à 60 C (voire utiliser un drap housse anti-acarien), à prendre une douche après une exposition à un allergène, etc. Mais l'éviction de l'allergène de l'environnement est parfois difficile à mettre en oeuvre.

Désensibilisation : Cette méthode agit sur le système immunitaire en induisant une tolérance de l'organisme vis à vis de l'allergène responsable des symptômes. Cette solution est la seule reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé comme traitement efficace et durable. Son but est de désensibiliser l'organisme et ainsi de l'empêcher de réagir face aux allergènes. Il demande une certaine rigueur de la part du patient. Cependant, les traitements ne cessent d'évoluer et deviennent plus simples grâce notamment aux formes sublinguales (sous la langue) sous forme liquide ou sous forme de comprimés pour certains allergènes.

Traitement des manifestations allergiques :

Les antihistaminiques H1 visent à bloquer la libération d’histamine par les cellules immunitaires, à l’origine de l’allergie à la source. Ils peuvent être pris par la bouche, le nez, sous forme injectable ou en collyre.

Les vasoconstricteurs sont souvent associés aux antihistaminiques dans les cas de rhinite. Ils existent sous forme de comprimés, par voie nasale ou en collyre.

Les cromones permettent d’anticiper la réaction allergique au début de l’inflammation. Existe par voie nasale, collyre ou ampoule buvable.

Les corticoïdes (locaux par voie nasale, collyre ou sur la peau), les corticoïdes par voie buccale ou par injection intramusculaire permette de lutter contre l’inflammation liée à l’allergie.

Les bronchodilatateurs permettent de traiter les crises d’asthme, quelle que soit sa cause.

L’adrénaline (disponible sous forme de "stylo", seringue contenant une dose unique auto-injectable) est le traitement d’urgence du choc anaphylactique (forme extrême d’allergie engageant le pronostic vital).


Les médicaments les plus courants de la classe Allergologie
• Adrenaline Aguettant (0,1%) • Fexofenadine Winthrop
• Granions De Manganese • Humex Allergie Cetirizine
• Hypostamine • Polaramine
• Reactine • Stallergenes Diluant Hsa
• Telfast • Virlix
Voir tous les médicaments de la classe Allergologie
Les sous-classes Allergologie
• Adrénaline • Antihistaminiques H1
• Autres anti-allergiques • Allergènes
• Diluants et solvants pour allergènes

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Nos eczémas et allergies, en résumé

Par SophieetHugues dans Les problèmes de Ninon et de Louise le 11 Juillet 2008 à 12:46


Nous avons mis 5 ans à trouver les solutions. Et cà y est, nous avons enfin réussi !

Puisse ce blog vous aider aussi à explorer des solutions nouvelles et efficaces !

Maman de 2 petites filles allergiques, dont une qui a été atteinte sévèrement (acariens, chats, chiens, nickel, œufs, soja, noisette, arachide à elles 2), j'ai trouvé de nouvelles habitudes qui font que Ninon, qui :

pleurait pendant une heure et demi chaque jour,
se réveillait plusieurs fois la nuit,
ne voulait pas que je l'embrasse parce que cela lui faisait mal (eczéma sur tout le corps, linge de lit taché de sang tous les jours...)

vive enfin comme les autres enfants.

Maintenant je n'évite plus les allergènes car :

elles ne consomment presque plus :
 
- de laitages d'origine animale,
- de blé ou d'aliments à base de farine de blé,
- de céréales mutées (pour les besoins de l'agriculture intensive) : froment, seigle, orge...
- d'additifs alimentaires,

elles consomment des aliments peu cuits ou crus

et elles n'ont plus d'allergie alimentaire au reste (je maintiens tout de même l'éviction max aux acariens et nickel, mais pas dans l'alimentation, uniquement dans la lessive).

Ninon et Louise consomment désormais des laitages (fromages de chèvre et glaces) exceptionnellement sans aucune conséquence.

Elles ont suivi 3 cures thermales
et sont soignées à l'homéopathie uniciste,
ont eu des séances d'ostéopathie

mais c'est l'éviction des laitages animaux sous toutes ses formes qui a résolu dans sa plus grande partie le problème de Ninon ! (au bout de 15 jours alors qu'il n'y avait pas eu de mise en évidence d'allergies aux laitages animaux !)
et l'éviction des laitages animaux sous toutes ses formes ainsi que du blé et céréales mutées qui a résolu l'eczéma de Louise (au bout de 6 mois).

L'homéopathe m'a de plus fortement déconseillé les tests cutanés qui pourraient développer de nouvelles allergies.
Entre le premier test et le second on a diagnostiqué plus d'allergies (et notamment alimentaires).
Premier test acariens nickel pour Ninon, deuxième test : acariens, nickel, chats chiens, oeufs.
Premier tests : acariens pour Louise, deuxième test : acariens, soja, noisette, oeufs, soja, arachides.


Ninon ne supporte pas les laitages animaux mais les tests cutanés étaient négatifs !
Je m'en suis rendue compte simplement en supprimant les laitages. cela te suffirait peut être !

Les allergies les plus fréquentes sont les allergies aux acariens et aux laitages (il y en a d'autres mais depuis que Ninon ne consomme plus de laitages, elle ne fait plus de réaction aux oeufs, pareil pour Louise avec les oeufs, les noisettes, les arachides et le soja).

Si c'était à refaire, je demanderais des tests sanguins pour les pneumallergènes et l'alimentaire
(on avait détecté des pneumallergènes pour Ninon par une prise de sang et on confirmé les acariens ensuite avec les tests sanguins).

Dans le livre de Marion kaplan "alimentation sans gluten ni laitages", elle conseille des tests sanguins : select 181 ainsi que imupro 300 pour l'alimentaire et les métaux lourds.

Ensuite je changerais mes lessives contre des noix de lavage et de la lessive le Chat (c'est moins aggressif pour tout le monde, ce n'est pas plus mal).

Et j'observerais.

L'éviction des acariens, c'est suivant ton équipement à la maison (moquette, age de tes matelas), beaucoup plus lourd à gérer !

Si tu n'as pas de moquette, tu peux toujours acheter une housse anti acariens (du type dyn'r : non traité anti acariens avec des produits chimiques) pour le matelas

et changer pour un sommier à lattes si tu as un sommier tapissier (ou le recouvrir avec une housse imperméable, pour un début),

une housse de taie d'oreiller

et laver le linge et les vêtements à 60° ou les mettre 48h au congélateur avant de les laver à 60° (pour tuer puis éliminer les acariens, mais aussi leurs débris et leurs déjections qui sont elles aussi allergisantes)

et les ranger à l'abri de la poussière ensuite sans les mélanger par la suite avec le linge non "traité".

Je pense qu'il faut faire les choses progressivement (pas tout en même temps) sinon c'est trop dur. Et toujours observer les améliorations.

Bon courage. J'en ai eu plein et par moments moins, mais cela vaut le coup de s'accrocher !