Evolution d'une Assistante de Vie

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mercredi, mars 30 2011

Tendinite calcifiante d'épaule

Tendinite calcifianteTendinite calcifiante de la coiffe des rotateurs. Docteur Xavier Martinache

La coiffe des rotateurs, est l’ensemble des muscles et des tendons qui entourent la tête de l’humérus au niveau de l’articulation de l’épaule. Ces muscles servent à donner la force pour permettre l’élévation du bras et ses diverses rotations, mais participent également à la stabilité de l’épaule.

Ces tendons (surtout le sus-épineux) peuvent être porteurs d’une calcification située dans le tendon. Ce dépôt de calcium est probablement à mettre en rapport avec un manque d’oxygène au niveau de l’attache du tendon. Il n’a aucun rapport avec l’usure, l’hyper-utilisation de l’épaule, une notion de traumatisme, ou encore l’alimentation.

Dans un premier temps, cette calcification peut augmenter de volume progressivement, puis pour une raison encore inconnue avoir tendance à disparaître spontanément à l’occasion de douleurs très intenses. En effet, la libération du calcium dans l’articulation provoque une réaction inflammatoire très importante entraînant des douleurs vives et insomniantes.

Quels sont les signes d’une tendinite calcifiante ? La présence d’une calcification dans un tendon de l’épaule peut passer totalement inaperçue.7% des gens en sont porteurs et plus de la moitié d’entre eux n’auront pas de symptômes .

Mais souvent elle s’accompagne de douleurs évoluant sur deux modes principaux :

un mode aigu, entraînant une crise douloureuse intense et des douleurs paroxystiques insomniantes un mode chronique avec des douleurs quotidiennes, provoquées par le mouvement, ou encore nocturnes de type inflammatoire. Comment faire le diagnostic ? Une radiographie simple suffit à poser le diagnostic. En effet, les calcifications ne sont jamais, ou quasiment jamais, associées à des ruptures des tendons de la coiffe des rotateurs. L’aspect radiologique est évolutif, et une radiographie sera nécessaire à chaque consultation pour évaluer l’état exact de cette calcification.

En cas de guérison spontanée, la calcification prend un aspect allongé le long du tendon.

  • Un docteur chinois a conseillé de prendre un peu du bicarbonate de sodium*

La Scarlatine

La scarlatine ou fièvre écarlate (ou 2e maladie) est une maladie infectieuse due à une bactérie : le streptocoque du groupe A. Elle est toxinique, c'est-à-dire que les streptocoques sécrètent des toxines dites érythrogènes encore appelées exotoxines pyrogènes : A, B, C, D. Ces toxines sont immunogènes. Elles sont responsables d'une vasodilatation, associée à un œdème dermique et à un infiltrat lymphocytaire. Les formes bénignes de scarlatine sont associées aux toxines B et C alors que les rares formes plus virulentes sont associées à la toxine A. Son nom de scarlatine est dû à la coloration rouge-lilas caractéristique de la peau que confère cette affection, provoquée par des toxines érythrogènes secrétées par les streptocoques. Le nom de la deuxième maladie provient du fait qu'à l'époque où l'on a voulu établir une liste des maladies provoquant un exanthème infantile, elle a été la deuxième à être énumérée.

Contamination L’infection survient surtout en période froide et se fait à partir d'un enfant atteint d'angine ou de scarlatine due au streptocoque, par voie aérienne (postillons). L'éruption elle-même n'est pas contagieuse. L'incubation de la maladie est courte, de l'ordre de 2 à 5 jours. Les malades sont contaminants avant le début des symptômes, ce qui fait que des épidémies puissent se développer malgré l'isolement des malades.

Symptômes On retrouve :

  • une fièvre élevée (jusqu'à 40°C),
  • une angine avec une importante dysphagie,
  • des douleurs abdominales,
  • des vomissements,
  • une tachycardie
  • exanthème : c'est une coloration rouge diffuse de la peau, recouverte d'un fin granité. Elle débute souvent et prédomine au niveau des plis de flexion (genoux, coudes, aines), s'étend au thorax et à la racine des membres, puis s'étend progressivement à tout le corps (sauf plante des pieds et paume des mains). Elle est maximale en 2-3 jours, et disparait en 6 jours. Elle est suivie par une desquamation entre le 7e et le 15e jour.
  • énanthème : c'est une coloration rouge des muqueuses, constante et caractéristique (il associe une langue épaisse et rouge ressemblant à une framboise, une gorge rouge, des adénopathies cervicales).

Les formes atténuées sont fréquentes. La fièvre est moins importante. L'éruption est plus rose que rouge, souvent localisée aux plis de flexion. Par contre l'aspect de la gorge et de la langue reste souvent caractéristique.

L’examen de la gorge retrouve une angine rouge associée à des ganglions sous l’angle de la mâchoire. Blanche au début, la langue devient progressivement rouge. La palpation du pouls retrouve une augmentation de la fréquence cardiaque. L’examen de l’exanthème retrouve une peau chaude, sèche et rugueuse. Les examens biologiques ne montrent pas d’éléments spécifiques en faveur de l’infection. Par exemple le prélèvement de gorge, qui n'est plus effectué avant l'antibiothérapie, peut retrouver le streptocoque mais sa présence n'est ni indispensable au diagnostic, ni suffisante (il existe des porteurs sains).

Le test de diagnostic rapide n'est pas recommandé dans la scarlatine, dont l'origine streptococcique est certaine.

Évolution Les signes généraux (douleurs, fièvre) disparaissent en une semaine, alors que l'exanthème peut durer un mois. Il se termine avec une desquamation de la peau en grands lambeaux très significative. Les complications sont rares depuis la découverte des antibiotiques :

  • Complications locales : adénite cervicale (infection des ganglions lymphatiques du cou), otite (infection de l’oreille), rhinite, sinusite.
  • Complications précoces : elles sont liées à la diffusion de la toxine et touchent surtout le rein, les articulations.
  • Complications tardives : elles sont représentées essentiellement par le rhumatisme articulaire aigu (RAA) (infection de plusieurs articulations, risque d’atteinte cardiaque grave).

http://super55.com/

lundi, mars 7 2011

Des mots - un billet à construire

Les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC)

jeudi, août 26 2010

La dysidrose 脚气

01.04.2008 La dysidrose L'eczéma est la plus fréquente des maladies de la peau. Une poussée d'eczéma sedéroule en 4 phases successives: . La première phase,"érythémateuse", la peau est rouge vif, soulevée par de minuscules vésicules qui lui donnent un aspect granité. · A la deuxième phase,"vésiculeuse", la plaque d'eczéma s'étend progressivement, les vésicules grossissent, la débordent,donnant à l'ensemble un aspect mal limité, émietté. Les démangeaisons sont très importantes. · Ce qui aboutit à latroisième phase, "suintante", chaque vésicule spontanément ou à l'occasion du grattage, va se rompre etlibérer un liquide clair qui "empèse" le linge. . Enfin, à la quatrième phase, "croûteuse", le liquide sèche, la plaque d'eczéma se couvre de croûtes qui se détachent, tombent enlaissant la peau rouge, puis la guérison survient sanscicatrice. En fait, les poussées de vésicules se succèdent, les différentes phases coexistent,donnant un aspect bigarré à la peau. Certaines phases peuvent manquer (par exemple, le suintement dans l'eczéma sec), mais les démangeaisons (prurit) sont constantes. En fonction de la localisation, certains stades peuvent prendre plus d'ampleur (par exemple dans les zones où la peau est lâche comme les paupières et les organes génitaux, I'œdème distend les tissus). Les vésicules peuvent confluer en bulles comme sur lespaumes et les plantes ("dysidrose"). L'évolution peut être marquée par certaines complications: le grattage favorise la surinfection (impétigo). Parfois, les crises se renouvellent sans cesse, l'eczéma devient chronique, la peau finit pas s'épaissir, se craqueler comme l'écorce d'un arbre: c'est l'eczéma lichénifié.

La dysidrose: les vésicules prurigineuses restent localisées aux paumes, à la face latérale des doigts et auxplantes. On la rencontre surtout chez l'enfant et l'adulte jeune.L'évolution en est imprévisible, se cantonnant à quelques crises ou devenant désespérément chronique. Il est des cas où l'on incrimine le rôle de la sueur (poussées estivales). Il existedes formes en rapport avec une mycose entre les orteils, uneallergie de contact (nickel). Mais dans la majorité des cas, la cause reste inconnue.

Les moyens dont on dispose pour traiter le mal: Diminuer la sécheresse cutanée en utilisant des savons doux, des huiles, desémollients (cérat, cold cream, crèmes hydratantes variées ducommerce). Préférer les douches aux bains prolongés, éviter l'eau trop chaude. Cette partie du traitement intervient aussibien pendant les poussées que dans les phases de rémission. Les antiseptiques doux, nonalcoolisés (Hexomédine, Septivon, Cytéal, etc.) luttent contre la surinfection. On peut être amené à utiliserune courte antibiothérapie générale. Les antihistaminiques (Primalan,Tinset, etc.), souvent prescrits au long cours, calment lesdémangeaisons. Les corticoides locaux restentle traitement indispensable lors des poussées. Bien utilisés,ils sont inoffensifs. L'application en est limitée aux zones atteintes, en petites quantités. Le choix de la crème dépend de l'âge du patient et de la zone à traiter. L'utilisation en restera limitée dans le temps, avec un arrêt progressif pouréviter une rechute à l'arrêt. Ils ne seront pas utilisés entre les poussées. Les autres possibilitésde traitement: les cures thermales (La Roche Posay, Uriage,Avène) peuvent être utiles. Les traitements d'exception: la photothérapie, où l'on utilise les ultraviolets pour passer un cap difficile et permet d'économiser les corticoïdes; la cyclosporine, par voie orale, dans des formes très sévères, peut se discuter exceptionnellement. Dr E. Sauque ­ Vincennes

Eczéma de l'enfant

Eczéma de l'enfant : traitement "simplissime" mais pas toujours bien suivi

Jeudi 18 Mars 2010

A l'occasion d'une session d'actualité médicale en dermatologie au Medec, le congrès des médecins généralistes, le Pr Jean-Philippe Lacour (hôpital de l'Archet, Nice) a fait le point sur la prise en charge actuelle de la dermatite (ou eczéma) atopique du nourrisson. Il a notamment insisté sur les idées reçues concernant cette pathologie et les meilleurs moyens de la soigner.

La dermatite atopique du nourrisson est de plus en plus fréquente dans les pays occidentalisés (doublement en 20 ans !), touchant environ 10 % des tout-petits en France (jusqu'à 30 % dans d'autres pays européens), alors que moins de 5 % des bébés sont affectés dans les pays moins industrialisés. Pourquoi une telle différence ? Probablement en raison de facteurs environnementaux (pollutions diverses, matériaux utilisés pour les constructions, cosmétiques, voire hygiène trop importante, surprotectrice des enfants), même si pour l'instant il n'y a pas d'explication réellement scientifiquement démontrée.

Cette pathologie peut aller de la simple irritation ou rougeur du visage de bébé jusqu'à la constitution de plaques sur tout le corps, ce qui gratte beaucoup et peut se surinfecter. Chez le plus grand enfant, l'eczéma est en général plus localisé, au niveau des plis notamment (coudes, cou, genoux). Le Pr. Lacour souligne qu'il ne s'agit a priori pas d'une allergie "à quelque chose", il ne faut donc pas faire un bilan complet dès l'apparition de plaques rouges sur le corps de bébé.

Mr Lacour rappelle également que ce n'est pas une maladie infectieuse ni une allergie alimentaire (au lait par exemple), même si parfois cette dernière peut être associée (ainsi que d'autres manifestations allergiques comme l'asthme, mais qui apparaît en général plus tardivement). Le bilan (prise de sang, tests allergologiques) doit donc être réservé aux enfants qui présentent d'autres signes cliniques : suspicion d'allergie alimentaire avec signes digestifs (diarrhée, régurgitations), eczéma de contact surajouté (intolérance aux crèmes), présence d'un urticaire, etc.

Le Pr Lacour a ensuite insisté sur le fait que cet eczéma peut être avoir des conséquences pénibles au quotidien : risque d'infection bactérienne surajoutée (à force de se gratter, de saigner...), insomnie, retentissement éventuel sur la croissance, altération importante de la qualité de vie de l'enfant et de sa famille, errance fréquente des parents à la recherche du traitement "miracle", recours à certaines médecines parallèles qui retardent la mise en route d'un traitement efficace, etc.

Ces conséquences peuvent pourtant être évitées par un traitement "simplissime" et efficace sur le soulagement des poussées d'eczéma, même s'il ne guérit pas définitivement de la pathologie (qui est une maladie chronique, pouvant disparaître spontanément avec l'âge... ou pas).

Les 2 piliers indispensables de ce traitement sont : - Les corticoïdes en crème ou en pommade, qui vont permettre de soulager la poussée, de désenflammer les lésions et de faire disparaître les plaques, à condition d'être appliqués tous les jours, si possible dès le début de la poussée. Ces corticoïdes, dont il existe 4 classes de différentes puissances, sont sans danger, il ne faut pas hésiter à les appliquer largement sur le corps tant que les plaques sont présentes ;

- Les émollients, qui vont permettre de réparer la barrière cutanée, affectée en cas d'eczéma (parfois suite à une mutation d'une protéine de surface, la filaggrine). Ils doivent être appliqués le plus souvent possible, afin de réhydrater la peau sèche du nourrisson atopique.

Il faut également éviter les vêtements irritants, par exemple en laine. Par contre, les anti-histaminiques sont peu utiles dans cette indication (peu d'effet sur les démangeaisons, les plaques, par rapport à l'efficacité des crèmes).

Ce traitement est donc très simple mais astreignant et lassant, pouvant être source de conflits familiaux, la chronicité de cette pathologie étant de plus malheureusement parfois mal comprise. Par ailleurs, les corticoïdes cutanés font encore parfois peur, y compris au pharmacien.

Le Pr. Lacour a donc insisté sur le fait qu'il ne faut pas hésiter à en mettre tous les jours jusqu'à l'amélioration, sans décroissance progressive. Ces médicaments sont encore sous-employés en France, alors qu'ils sont efficaces. Ils peuvent même être utilisés en préventif, deux ou trois fois par semaine, sur les zones du corps où ont lieu habituellement les poussées d'eczéma.

Enfin dans certains cas, l'eczéma peut résister à ce traitement, auquel cas il faut envisager d'autres solutions, avec un dermatologue (évaluation allergologique, éducation thérapeutique, autres traitements médicamenteux, etc.).

Mais dans la majorité des situations, un traitement bien conduit peut permettre de faire régresser l'eczéma et donc considérablement améliorer la qualité de vie de l'enfant... et de ses parents !

Jean-Philippe Rivière

Source: session d'actualité médicale en dermatologie, Medec, 18 mars 2010

Photos : - Bébé ayant une dermatite atopique, image en provenance de la Fondation Dermatite atopique, Collection du Dr D. Wallach (Paris)

- Topographie habituelle des lésions, Dermato-info.fr (site d'information de la Société française de Dermatologie)

From http://news.doctissimo.fr/

Réflexion sur la symbolique de l’eczéma
L’eczéma comme la plupart des maladies, est une pathologie d’origine multifactorielle.
Y participent des causes héréditaires, des déséquilibres alimentaires, des pollutions environnementales des agents infectieux, mais aussi des stress psychologiques chroniques qui fragilisent l’individu et l’“usent” prématurément.

Aujourd’hui, nous vivons plus longtemps, essentiellement grâce aux développements des mesures anti-infectieuses (hygiène, vaccins, antibiotiques) et grâce aux progrès de la chirurgie
Cependant, l’allongement de notre temps de vie nous expose à un nombre plus important de facteurs d’usure, parmi lesquels le stress chronique et les pollutions environnementales très toxiques pour notre santé.

On peut s’intéresser aussi au sens symbolique de la maladie, pour la comprendre dans le cours de notre existence
La peau est une Interface entre notre intimité et le monde extérieur, elle est aussi le porte parole de notre inconscient.la peau est le plus sensible de nos organes. « Etre mal dans sa peau », « avoir les nerfs à fleur de peau », nombreuses sont les métaphores à utiliser la peau comme marqueur somatique.
Une somatisation est une projection sur le plan corporel des perturbations émotionnelles. Ces affections concernent, bien sur,aussi les enfants. Du fait de son immaturité psychique, incapable de parler de son mal-être, le nourrisson va par exemple exprimer sa détresse avec l'eczéma.
De récentes découvertes ont montré que les cellules cutanées forment avec les terminaisons nerveuses présentes dans la peau de nombreuses connexions. Par le biais de petites molécules appelées neuromédiateurs, elles échangent en permanence des informations.
Nous connaissons tous ce lien subtil entre la peau et nos états d'âme. Organe sensoriel traduisant nos sentiments, la peau, jonction entre le « dehors » et le « dedans » est le lieu privilégié de l'expression émotionnelle.
Ainsi, à chaque première représentation, le comédien Louis Jouvet déclenchait, du fait de son trac, une poussée d'eczéma paroxystique.
Mémoire du toucher, des câlins maternels, des réminiscences de joie et de tendresse, la peau garde aussi la trace des absences, des douleurs, des blessures de la vie et de tout ce qui se passe à l'intérieur de soi.
Certains, à défaut d'avoir reçu une  nourriture affective suffisante durant l'enfance, garderont une certaine fragilité psychique et seront par exemple davantage prédisposés à une maladie de peau.
Le “sens collectif” de nos maladies- est très peu pris en compte dans nos sociétés contemporaines occidentales On est loin de ce qui se produit dans des sociétés traditionnelles comme celle des Navajos ou de tribus d’Afrique noire où la guérison d’un individu passe par une remise en question de toute la communauté et où les cérémonies de guérison peuvent durer jusqu’à huit nuits et neuf jours.
 C'est parce que nos souffrances affectives s'inscrivent dans notre corps qu'il semble utile d'apprendre à exprimer nos vrais besoins.

"C'est l'âme qui doit être traitée en premier lieu  avec la plus grande sollicitude, pour que le corps s'en trouve soulagé" déclarait Platon qui, déjà, avait  pressenti le lien étroit existant  entre le corps, la peau et la sérénité de l'âme.
                                                                                                                         Dr Dominique Seignalet

Pour en savoir plus sur l'association Seignalet :
http://www.seignalet.fr

Conjonctivite 结膜炎

Dermite séborréique 皮炎

Pompholyx /Dysidrose 脚气

Psoriasis 银屑病

Reflux gastro oesophagien (RGO)胃食管反流病(GERD )

Rhinites sinusites鼻炎鼻窦炎

Urticaire荨麻疹

Désensibilisation : traiter le mal par le mal
Et si, petit à petit, votre corps apprenait à tolérer l'intolérable ? L'allergie n'est plus tout à fait une fatalité. Ce qui vous faisait, pleurer, éternuer, suffoquer… en un mot, vous gâchait la vie, pourrait bientôt vous laisser de marbre. Non ce n'est pas un miracle, c'est la désensibilisation.

 
La désensibilisation aussi appelée immunothérapie spécifique ou de vaccinothérapie est aujourd'hui l'unique moyen de guérir les personnes allergiques. Comment ? En les habituant progressivement aux substances qui provoquent chez eux éternuements, conjonctivites et autres troubles.

Forcer le corps à tolérer l'allergène

La désensibilisation ne se fait pas au hasard, il faut d'abord isoler l'agent responsable des symptômes allergiques. Actuellement, cette technique est utilisée pour des allergies dont les agents sont bien connus par les médecins, les venins d'hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons...), les acariens, les pollens...

L'allergologue administre ensuite au patient des doses croissantes d'allergène jusqu'à atteindre la dose maximale supportée. Commence ensuite la deuxième phase du traitement, dite phase d'entretien, pendant laquelle le médecin administre régulièrement cette "dose- seuil" d'allergène au patient. Cette partie du traitement peut durer trois à cinq ans.

Des résultats durables

La désensibilisation fonctionne d'autant mieux qu'elle est bien suivie. En effet, en phase d'attaque (celle ou l'on augmente progressivement les doses d'allergène), ce n'est pas la durée qui compte. Elle dure moins d'une quinzaine de jours pour les traitements sublinguaux contre treize à quatorze semaines pour les injections. Pendant cette période tout dépend donc du mode d'administration. En phase d'entretien par contre, la durée devient importante puisque 75 % des patients rechutent si elle est inférieure à trois ans, contre 30 % seulement si elle dure cinq ans1.

Que les militants anti- piqûres se rassurent la désensibilisation est aussi faite pour eux ! En France, les traitements sublinguaux ont le vent en poupe et ce ne sera pas pour déplaire à certains ! Evidemment le choix concernant le mode de traitement dépend du type d'allergie. Si des essais cliniques ont prouvé l'efficacité de la méthode sublinguale dans le cas des rhinites et des rhino- conjonctivites allergiques, les études restent plus limitées pour l'asthme. En ce qui concerne son efficacité, des travaux récents démontrent des résultats comparables avec la voie sublinguale à ceux obtenus avec des injections sous- cutanées.

Une controverse à tort ou à raison ?

La désensibilisation a fait couler beaucoup d'encre, chez les spécialistes au moins ! Ses détracteurs l'accusaient de provoquer des accidents graves. Aujourd'hui ces voix ne se font quasiment plus entendre et cela sans doute parce que les chiffres parlent d'eux mêmes. Le suivi des patients montre en effet des chiffres qui devraient rassurer les plus réticents.


Voir aussi nos dossiers : La rhinite allergique
Zoom sur la désensibilisation

Désensibilisation : traiter le mal par le mal
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Une étude menée par le Pr. Valyasevi note que pour 80 000 injections pratiquées à la Mayo Clinic seules 109 réactions systémiques (bronchospasme, urticaire, rhino- conjonctivite…) sans décès ont été constatées2. D'autres travaux ont permis de recenser seulement 13 décès pou 60 à 80 millions d'injections3.

Ces résultats justifient l'usage de l'immunothérapie mais permettent aussi de rappeler que ce n'est pas un traitement anodin. Tous les praticiens s'accordent à dire que cette méthode ne doit être utilisée que sous réserve d'indications strictes et supervisée par un allergologue ou un spécialiste de l'allergie. Pour les malades souffrant de poly-allergies, la désensibilisation conjointe à plusieurs allergènes conduit souvent à un échec. Quoi qu'il en soit, il y a des règles à suivre et des facteurs de risques à détecter. L'existence d'un trouble ventilatoire obstructif, fréquent chez les asthmatiques par exemple, augmente le risque d'accidents. C'est donc une technique délicate dont il ne faut user qu'avec précaution.

Marie Brossoni

1 - Duration of efficacy of specific immunotherapy with a standardized mite extract after its cessation. J Allergy Clin Immunol 1992; 89:319.
2 - Systemic reactions to immunotherapy at Mayo Clinic. J allegy Clin Immunol 1997; 99:S66.
3 - Allergenic extracts used in immunotherapy fatalities. J allegy Clin Immunol 1997; 99 S67.
Tous les traitements et médicaments de la classe thérapeutique Allergologie

Face aux allergies, la prise en charge s’appui principalement sur quatre grands principes :

Méthodes préventives : Le premier traitement de l’allergie vise à éviter autant que possible le contact avec la substance à l’origine de l’allergie (allergène). Ces méthodes préventives consistent à être le moins possible au contact de l’allergène. On procède alors, par exemple, à l’éloignement des chats ou des chiens, au changement de poste de travail en cas d'allergie professionnelle, à des séjours en montagne (au-delà de 800 m d'altitude), à bien aérer le domicile voire à le mettre en surpression avec un air filtré, à utiliser des oreillers en mousse, à changer régulièrement les taies et draps et à les laver à 60 C (voire utiliser un drap housse anti-acarien), à prendre une douche après une exposition à un allergène, etc. Mais l'éviction de l'allergène de l'environnement est parfois difficile à mettre en oeuvre.

Désensibilisation : Cette méthode agit sur le système immunitaire en induisant une tolérance de l'organisme vis à vis de l'allergène responsable des symptômes. Cette solution est la seule reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé comme traitement efficace et durable. Son but est de désensibiliser l'organisme et ainsi de l'empêcher de réagir face aux allergènes. Il demande une certaine rigueur de la part du patient. Cependant, les traitements ne cessent d'évoluer et deviennent plus simples grâce notamment aux formes sublinguales (sous la langue) sous forme liquide ou sous forme de comprimés pour certains allergènes.

Traitement des manifestations allergiques :

Les antihistaminiques H1 visent à bloquer la libération d’histamine par les cellules immunitaires, à l’origine de l’allergie à la source. Ils peuvent être pris par la bouche, le nez, sous forme injectable ou en collyre.

Les vasoconstricteurs sont souvent associés aux antihistaminiques dans les cas de rhinite. Ils existent sous forme de comprimés, par voie nasale ou en collyre.

Les cromones permettent d’anticiper la réaction allergique au début de l’inflammation. Existe par voie nasale, collyre ou ampoule buvable.

Les corticoïdes (locaux par voie nasale, collyre ou sur la peau), les corticoïdes par voie buccale ou par injection intramusculaire permette de lutter contre l’inflammation liée à l’allergie.

Les bronchodilatateurs permettent de traiter les crises d’asthme, quelle que soit sa cause.

L’adrénaline (disponible sous forme de "stylo", seringue contenant une dose unique auto-injectable) est le traitement d’urgence du choc anaphylactique (forme extrême d’allergie engageant le pronostic vital).


Les médicaments les plus courants de la classe Allergologie
• Adrenaline Aguettant (0,1%) • Fexofenadine Winthrop
• Granions De Manganese • Humex Allergie Cetirizine
• Hypostamine • Polaramine
• Reactine • Stallergenes Diluant Hsa
• Telfast • Virlix
Voir tous les médicaments de la classe Allergologie
Les sous-classes Allergologie
• Adrénaline • Antihistaminiques H1
• Autres anti-allergiques • Allergènes
• Diluants et solvants pour allergènes

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Nos eczémas et allergies, en résumé

Par SophieetHugues dans Les problèmes de Ninon et de Louise le 11 Juillet 2008 à 12:46


Nous avons mis 5 ans à trouver les solutions. Et cà y est, nous avons enfin réussi !

Puisse ce blog vous aider aussi à explorer des solutions nouvelles et efficaces !

Maman de 2 petites filles allergiques, dont une qui a été atteinte sévèrement (acariens, chats, chiens, nickel, œufs, soja, noisette, arachide à elles 2), j'ai trouvé de nouvelles habitudes qui font que Ninon, qui :

pleurait pendant une heure et demi chaque jour,
se réveillait plusieurs fois la nuit,
ne voulait pas que je l'embrasse parce que cela lui faisait mal (eczéma sur tout le corps, linge de lit taché de sang tous les jours...)

vive enfin comme les autres enfants.

Maintenant je n'évite plus les allergènes car :

elles ne consomment presque plus :
 
- de laitages d'origine animale,
- de blé ou d'aliments à base de farine de blé,
- de céréales mutées (pour les besoins de l'agriculture intensive) : froment, seigle, orge...
- d'additifs alimentaires,

elles consomment des aliments peu cuits ou crus

et elles n'ont plus d'allergie alimentaire au reste (je maintiens tout de même l'éviction max aux acariens et nickel, mais pas dans l'alimentation, uniquement dans la lessive).

Ninon et Louise consomment désormais des laitages (fromages de chèvre et glaces) exceptionnellement sans aucune conséquence.

Elles ont suivi 3 cures thermales
et sont soignées à l'homéopathie uniciste,
ont eu des séances d'ostéopathie

mais c'est l'éviction des laitages animaux sous toutes ses formes qui a résolu dans sa plus grande partie le problème de Ninon ! (au bout de 15 jours alors qu'il n'y avait pas eu de mise en évidence d'allergies aux laitages animaux !)
et l'éviction des laitages animaux sous toutes ses formes ainsi que du blé et céréales mutées qui a résolu l'eczéma de Louise (au bout de 6 mois).

L'homéopathe m'a de plus fortement déconseillé les tests cutanés qui pourraient développer de nouvelles allergies.
Entre le premier test et le second on a diagnostiqué plus d'allergies (et notamment alimentaires).
Premier test acariens nickel pour Ninon, deuxième test : acariens, nickel, chats chiens, oeufs.
Premier tests : acariens pour Louise, deuxième test : acariens, soja, noisette, oeufs, soja, arachides.


Ninon ne supporte pas les laitages animaux mais les tests cutanés étaient négatifs !
Je m'en suis rendue compte simplement en supprimant les laitages. cela te suffirait peut être !

Les allergies les plus fréquentes sont les allergies aux acariens et aux laitages (il y en a d'autres mais depuis que Ninon ne consomme plus de laitages, elle ne fait plus de réaction aux oeufs, pareil pour Louise avec les oeufs, les noisettes, les arachides et le soja).

Si c'était à refaire, je demanderais des tests sanguins pour les pneumallergènes et l'alimentaire
(on avait détecté des pneumallergènes pour Ninon par une prise de sang et on confirmé les acariens ensuite avec les tests sanguins).

Dans le livre de Marion kaplan "alimentation sans gluten ni laitages", elle conseille des tests sanguins : select 181 ainsi que imupro 300 pour l'alimentaire et les métaux lourds.

Ensuite je changerais mes lessives contre des noix de lavage et de la lessive le Chat (c'est moins aggressif pour tout le monde, ce n'est pas plus mal).

Et j'observerais.

L'éviction des acariens, c'est suivant ton équipement à la maison (moquette, age de tes matelas), beaucoup plus lourd à gérer !

Si tu n'as pas de moquette, tu peux toujours acheter une housse anti acariens (du type dyn'r : non traité anti acariens avec des produits chimiques) pour le matelas

et changer pour un sommier à lattes si tu as un sommier tapissier (ou le recouvrir avec une housse imperméable, pour un début),

une housse de taie d'oreiller

et laver le linge et les vêtements à 60° ou les mettre 48h au congélateur avant de les laver à 60° (pour tuer puis éliminer les acariens, mais aussi leurs débris et leurs déjections qui sont elles aussi allergisantes)

et les ranger à l'abri de la poussière ensuite sans les mélanger par la suite avec le linge non "traité".

Je pense qu'il faut faire les choses progressivement (pas tout en même temps) sinon c'est trop dur. Et toujours observer les améliorations.

Bon courage. J'en ai eu plein et par moments moins, mais cela vaut le coup de s'accrocher !

 

mardi, juin 22 2010

DTP, un nouveau vaccin autorisé

DTP, Tetanus破伤风, Diphtheria 白喉and Polio Vaccine 脊髓灰质炎(TdP).

un nouveau vaccin autorisé Si les premières vaccinations de nos enfants sont extrêmement importantes, le respect des rappels l'est tout autant. Mais il est parfois difficile de suivre à la lettre le calendrier vaccinal, pour cause de ruptures de stock… Depuis quelques mois le DTP n'est plus disponible dans les pharmacies. Pour pallier à ce problème les autorités de santé viennent d'autoriser l'utilisation d'un nouveau vaccin : le Revaxis.

Grâce à la vaccination, la diphtérie, une maladie mortelle, a quasiment disparu de notre pays. Associé au tétanos et à la poliomyélite, ce vaccin est obligatoire en France. Il est généralement associés à ceux contre la coqueluche et l'hæmophilus B.

Un calendrier vaccinal précis Aujourd'hui, le calendrier vaccinal prévoit :

Une vaccination des nourrissons par un vaccin à 5 valences (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche et haemophilus influenzae) ou à 6 valences (plus hépatite B) ; Un rappel à 6 ans diphtérie, tétanos, polio (DTP) ; Un rappel à 11-13 ans, avec un DTP auquel est associée une valence coquelucheuse acellulaire ; Un rappel DTP à 16-18 ans.

vendredi, avril 9 2010

Thyroïde甲状腺结核 : bilan, symptômes et compagnie - endocrinologue内分泌科

Thyroïde甲状腺 : bilan, symptômes et compagnie sous traitement de Levothrox tout la vie Hypothyroïdie, hyperthyroïdie, goitre, nodule结核 chaud, hormones hypophysaires... Fatigue, nervosité, hyperactivité, variation du poids...

Quels sont les symptômes d'une maladie de la thyroïde ? Dr Brigitte Delemer : Fatigue, coup de blues, nervosité ou hyperactivité, variation importante de poids, dysfonction sexuelle, etc., sont autant de troubles souvent impartis à tort ou à raison à la thyroïde. Car en effet, il s'agit d'un ensemble de signes non spécifiques qui amène à rechercher une anomalie fonctionnelle de la thyroïde.

Les deux grands signes de l'hyperthyroïdie sont des palpitations et une tachycardie, et une perte de poids, alors que le sujet continue à manger normalement. Ces symptômes s'accompagnent d'une grande nervosité, d'une grande instabilité du caractère et d'une hyperexcitation permanente. On recherche alors une anomalie fonctionnelle thyroïdienne. Mais à côté des deux grands facteurs cités précédemment, on voit que la nervosité n'est pas un symptôme très spécifique. Il faut donc savoir la positionner à côté d'une accélération cardiaque ou d'une perte de poids, lesquelles sont parfois très modérées. On peut donc être amené à faire des dosages afin de vérifier l'hypothèse impliquant la thyroïde.

Concernant l'hypothyroïdie, les symptômes sont plutôt de la fatigue et une petite prise de poids, car l'organisme tourne moins vite, comme au ralenti. Chez certains patients, ces symptômes s'amplifient, à tel point qu'ils ne peuvent plus mener une vie normale. Ils sont extrêmement fatigués, souffrent de crampes dans les muscles, de frilosité, de constipation, se sentent gonflés et leur coeur ralentit. L'énergie leur manque, ils sont atteints d'une lenteur. Devant ces symptômes aspécifiques, on réalise évidemment un dépistage de l'hypothyroïdie, avec un dosage de TSH.

  • Dr Brigitte Delemer, endocrinologue, médecin et professeur d'endocrinologie au centre hospitalier universitaire de Reims.

Si un goitre ou un nodule est repéré, on réalise une prise de sang afin de déterminer si cette anomalie morphologique de la glande thyroïde s'accompagne aussi d'une anomalie hormonale

J'ai peur: nodule sur la thyroide salut, j'ai passé une échographie de la thyroide tout à l'heure suite à des anti-TPO élevé et on a découvert un nodule!!!! c koi!!! je me suis renseignée sur des sites mais je préfère avoir des avis concrets. Biz

Nodules Bonjour,je viens d'apprendre que j'avais des nodules a la tyroide en allant chez le médecin .elle n'a fait que palper触诊 a ma gorge et les a Senti.je dois faire une écho car peux avoir des chaud ou des froids.en plus,j'ai ma grand-mère maternelle qui en a aussi eue et on a du retirée sa tyroide.ça me fait un peu peur et me demande ce que ça a pu dérégle point de vue hormones. A bientôt

kyste囊肿 trachée气管Au début où j'ai eu des problèmes de thyroïde, j'avais aussi un nodule, et j'ai eu trés peur. Mais comme il était chaud, il n'y avait pas de risque de cancer. S'il est froid et au-delà une certaine taille, il vaut mieux le retirer. Aujourd'hui, je suis sous Lévothyrox 125 depuis 8 ans, je n'ai plus de nodule, plus de thyroïde non plus d'ailleurs: elle s'est résorbée. Ca ne m'empêche pas de vivre, à condition de prendre régulièrement le traitement.

ponction穿刺 biopsie活检

Pour te rassurer Bonjour

J'ai une nodule à la thyroîde depuis de nombreuses années et j'ai rencontré un spécialiste reconnu, il m'a fait des biopsies et ce n'est pas cancéreux. Depuis, j'ai eu d'autres biopsies pendant qq années. À présent, je n'ai qu'une échographie à chaque année pour vérifier l'évolution de la grosseur et si c'est toujours bénin. Il est rare que ces nodules soient cancéreux chez la femme. Cela se voit plus chez l'homme d'après mes recherches

qq chose de coincé dans la gorge....des émotions que nous n'exprimons pas

abcès脓肿



À propos de quelque chose de coincé dans la gorge bonjour, je suis sous levothyrox 75 depuis 2006 et ce que vous venez de dire à propos des émotions que nous n'exprimons pas me fais penser à mon propre cas et je tiens à en parler. Pour moi , j'avais quelque chose sur le coeur depuis X années, on va dire, j'ai fait éclater ce que j'avais justement sur le coeur, il y a 3 ans, pour "crever l'abcès" une bonne foi pour toute et chose étonnante, je me suis libérée (même si le problème n'a pas été résolu pour autant) et pourtant c'est depuis ce jour que l'on m'a découvert mon hypothyroide et mes 3 nodules (je suis suivie avec une échographie tous les années pour voir si cela n'évolue pas). Coincidence sans doute.

C'est drôle ce que tu dis par rapport aux émotions refoulées, parce que je suis comme ça, quand j'ai quelque chose qui va pas, je garde tout pour moi, et je fais bonne figure, je pensais me choper un ulçaire mais pas ça ! lol

J'ai eu cette mauvaise surprise l'année dernière...par hasard, enfin presque (en réalité j'avais un ganglion augmenté de volume au niveau cervical). On a découvert à l'écho un nodule. Ensuite j'ai fait une scintigraphie où on a vu que c'était un nodule froid. J'ai eu une cytoponction (c'était bénin). Mais, comme les nodules froids ont un petit risque d'évoluer en cancer, en accord avec mon médecin et le chirurgien je me suis fait opérer. On m'a retiré la moitié de la thyroïde et depuis je prends du Lévothyrox. J'espère t'avoir éclairée.

mercredi, janvier 27 2010

Arthrose骨性关节炎 et Artrite关节炎

Arthrose骨性关节炎

Arthrose : Usure de l’os Arthrose

www.qctop.com

Artrite关节炎

Il existe deux principaux types d’arthrite :

1.Ostéoarthrite

Inflammation des cartilages Affecte les joints asymétriquement

2.Polyarthrite Rhumatoïde

Inflammation des tissus

Affecte les joints symétriquementArtrite

jocelynerollin.com

mardi, janvier 19 2010

Maladie de l'oeil : la cataracte白内障

Écrit par Dr Santegora Mercredi, 02 Septembre 2009 13:14

1- Définition de la cataracte

La cataracte est une maladie de l’œil responsables d’une diminution de la vision du ou des yeux atteints. La cause est interne à l’œil en raison d’une anomalie de l’un de ses constituant appelé le cristallin. La cataracte peut être ainsi définie comme la présence d’opacités dans le cristallin. Pour plus de précision, le cristallin est une lentille convergente située entre l’iris et le corps vitré. Il est constitué d’un noyau entouré d’une capsule (cristalloïde).

2- Comprendre la cataracte

La transparence du cristallin est fonction de plusieurs facteurs internes à celui-ci (degré d’hydratation et qualité des protéines qu’il contient). Toute modification de ces facteurs peut conduire à l’opacification du cristallin. Ainsi une diminution ou une accumulation d’eau au niveau des fibres du cristallin, ou encore, une baisse du métabolisme du cristallin, peuvent altérer les protéines qui précipitent et forment des opacités : c’est la cataracte.

3- Facteurs de risque

Les facteurs de risque de la cataracte de l’adulte sont : • Les radiations ultraviolettes B : les populations fortement exposées aux UV-B sont plus atteintes par la cataracte, particulièrement dans l’enfance. Une prévention pourrait être possible par le port de chapeaux et de lunettes de soleil essentielle chez les enfants. • Le diabète : c’est un facteur de risque, d’autant plus que le diabète est mal équilibré. • Le tabac : l’augmentation du risque de cataracte chez le fumeur est bien établie. Le risque est lié à la consommation quotidienne et à la durée de l’intoxication tabagique. L’évolution de la cataracte semble plus rapide chez les fumeuses que chez les fumeurs. • L’alcool : il y a une relation entre consommation élevée d’alcool et augmentation du risque de cataracte. • Les médicaments : la relation entre corticothérapie au long cours et cataracte est bien démontrée. D’autres médicaments ont été mis en cause : les diurétiques thiazidiques, certains neuroleptiques majeurs (phénothiazines), l’amiodarone et divers agents cytostatiques (anticancéreux). • L’exposition aux rayonnements : les infrarouges et les radiations ionisantes pourraient être des facteurs de risque.

4- Quels praticiens consulter ? C’est son médecin traitant qu’il faut consulter dans un premier temps. Si une cataracte est envisagée, le médecin traitant orientera vers un médecin spécialisé en ophtalmologie.

dimanche, janvier 3 2010

L'épilepsie

http://www.epilepsiemuseum.de/alt/body_introfr.html

L'épilepsie,"orage dans le cerveau",est une des maladies chroniques les plus courantes.

Les différentes crises d'épilepsie

La crise d'épilepsie peut se manifester de plusieurs façons :

des mouvements (secousses musculaires, tremblements, raideurs),

des troubles de la sensibilité et des sens (fourmillements, engourdissements, hallucinations auditives, visuelles...),

des troubles végétatifs (rougeur du visage, cyanose des lèvres, salivation, bruits hydroaëriques, perte d'urine) ou

des troubles psychiques (par exemple peur, troubles de mémoire aiguë, perte de connaissance).

Mesures d'urgence à appliquer en cas de besoin lors d'une crise d'épilepsie

- Instructions pour le profane -

Mesures de bon sens :

  • mettre le patient hors d'une zone de danger (par exemple l'éloigner de la circulation ou de tout objet tranchant, coupant ou à coin anguleux)
  • défaire ses habits en priorité au niveau du cou
  • mettre le patient en position allongée sur le coté afin d'éviter tout risque d'aspiration
  • garder son calme et observer dans ses moindres détails le déroulement de la crise
  • regarder sa montre afin de connaître la durée de la crise

Après accord avec le médecin traitant :

  • Traitement médicamenteux à appliquer lors de crise prolongée (durée-supérieure a deux minutes) :

    Diazepame sous forme de rectiole (tube de 5mg et de 10mg) : généralement efficace dans les deux à trois minutes)

nourrissons de plus de quatre mois : 5 mg
petits enfants de plus de quinze kilos : 10 mg
enfants scolarisés : de 10 à 20 mg
adultes : de 20 à 30 mg

Une prise supplémentaire peut être administrée au plus tôt après cinq à dix minutes si la première prise s'est avérée inefficace (si la crise initiale s'est prolongée ou si une seconde crise s'est déclarée).
A ce moment appeler le médecin d'urgence et prévenir la famille.

Mesures superflues :

  • maintenir le membre contracté
  • essayer de "déverrouiller" la mâchoire ou de déployer les doigts arqués
  • massages cardiaques ou respiration de type bouche à bouche
  • essayer de maintenir sur place la personne lors d'un mouvement incontrôlé (mais plutôt l'accompagner dans ses déplacements afin qu'aucun risque de blessure ne soit encouru).

Source: H. Schneble, J.-P. Ernst : Vademecum Antiepilepticum

Avertissement : Pour les indications concernant le bon usage des médicaments, ainsi que leur forme d'application, les auteurs ne peuvent être tenus pour responsable.
Chaque utilisateur est tenu de lire attentivement la notice jointe liée a toute posologie et de se référer a tout médecin spécialiste en cas de recommandation déviant de celles spécifiées dans le Vademecum.

vendredi, janvier 1 2010

Diabète

Le diabète est une maladie chronique caractérisée par une défaillance du processus d'utilisation du sucre. Le trouble est lié à l'insuline, hormone sécrétée par le pancréas(glande du tube digestif), dont la fonction est de permettre l'entrée, l'utilisation et l'entreposage du glucose dans les cellules de l'organisme.

Il arrive que le pancréas cesse de produire cette hormone (diabète de type 1 ou insulinodépendant) ou que l'organisme résiste à l'action de l'insuline tout en nuisant à sa production (diabète de type 2 ou non insulinodépendant). Dans un cas comme dans l'autre, le sucre non utilisé est présent en trop grande quantité dans le sang (hyperglycémie), puis dans l'urine.

Ce manque d’insuline provoque une augmentation de la glycémie. Pour compenser ce déséquilibre, il existe différents traitements: des médicaments antidiabétiques oraux en cas de faible production d’insuline, les injections d’insuline ou la pompe à insuline en cas d’absence de production d’insuline.

Un diabétique notera un ou plusieurs des symptômes suivants:

Diabète de type 1

soif continuelle; besoin continuel d'uriner (qui réveille la nuit); respiration rapide; amaigrissement inexpliqué; démangeaisons au niveau des organes génitaux; insensibilité partielle et progressive des pieds.

Diabète de type 2

symptômes du diabète de type 1 (perte de poids plus ou moins importante); mauvaise vision momentanée ou continuelle; fatigabilité (par exemple, besoin de faire un petit somme après les repas).

Conseil pratique 1.Adopter de saines habitudes alimentaires. En somme, consommez moins de gras et plus de fibres. Consultez une diététicienne pour vous aider à établir un régime alimentaire personnalisé. 2.Pratiquer une activité physique régulière.L'exercice améliore la captation du glucose par les muscles et diminue la consommation de médicaments pour contrôler le diabète. En outre, il est essentiel à la santé physique et mentale. Meme une marche quotidienne de 30 minutes peut suffire. L'important, c'est de bouger, et ce, tous les jours. 3.Réduire l'alcool et cesser de fumer. Bien que le tabagisme et l'alcool ne causent pas directement le diabète, ils en aggravent les complications. 4.Choisir l'allaitement maternel. Selon certains chercheurs, le lait de vache est un facteur déclencheur du diabète de type 1,surtout s'il y a des diabétiques dans votre famille ou celle de votre conjoint.

DEXTRO lecteurs de glycémie, parce que les 1ères bandelettes (à lecture visuelle et très approximatives) s'appelaient Dextrostix ,et maintenant qu'on dispose de lecteurs de glycémie et de différentes marques, beaucoup plus performants, on continue d'employer le mot "Dextro" pour désigner une glycémie capillaire, pour surveiller sa glycémie!

Maladie d'Alzheimer

À partir de 65 ans, le cerveau perd un peu de sa capacité à emmagasiner de nouvelles informations. Ce n'est pas forcément un signe de la maladie d'Alzheimer. Ainsi, il est normal qu'une personne âgée ait de temps à autre des oublis sans conséquence, comme par exemple, ne plus se souvenir du nom des gens qu'elle vient de rencontrer ou omettre d'acheter certains articles à l'épicerie. Parallèlement, elle garde une excellente mémoire des événements qui ont jalonné sa vie.

Cependant, si ces pertes de mémoire s'aggravent graduellement et que d'autres fonctions cognitives (le langage, l'écriture, l'orientation, le savoir-faire, le jugement et le raisonnement) sont atteintes au point de perturber la vie quotidienne et de diminuer l'autonomie, on parle alors de maladie dégénérative neurologique ou de démence. Il s'agit en fait de la mort progressive de certaines cellules du cerveau.

La maladie d'Alzheimer est la démence la plus connue et la plus répandue (on parlait autrefois de gens "gâteux", qui "retombaient en enfance").

La maladie d'Alzheimer survient rarement avant la soixantaine et touche environ 6 % des gens de plus de 65 ans. Après 85 ans, le tiers des personnes âgées souffrent d'Alzheimer, et les femmes y sont plus sujettes que les hommes. En raison du vieillissement de la population, les cas augmentent.

La maladie d'Alzheimer se manifeste ainsi:

pertes de la mémoire à court terme (perte des souvenirs immédiats); graduellement, ces pertes gagnent en fréquence et en gravité (par exemple, oublier le nom de ses proches); difficulté à effectuer les tâches familières (ne plus savoir cuisiner, faire la lessive, bricoler, etc.); problèmes de langage (oublier des mots ou utiliser des mots inappropriés, etc.); désorientation dans l'espace et dans le temps (s'égarer dans son quartier, ne plus savoir comment se rendre chez soi, par exemple); jugement affaibli (ne pas se rendre compte de la gravité des symptômes, se vêtir de façon inappropriée, comme par exemple, enfiler un manteau d'hiver en plein été, etc.); difficultés face aux notions abstraites (oublier la notion des chiffres, la signification des anniversaires, etc.); objets égarés (ranger les objets dans des endroits saugrenus: le fer à repasser dans le congélateur, le linge sale dans les tiroirs de la cuisine, etc.); changements d'humeur ou de comportement (passer très rapidement du calme aux pleurs et à la colère, par exemple, sans raison apparente); changement de personnalité (changer totalement de caractère, avoir des comportements difficiles); manque d'enthousiasme (devenir apathique, renfermé, ne pas reprendre goût à la vie).

Quelles sont les causes ? La maladie d'Alzheimer serait due à une déficience neurologique.

Les recherches sur la maladie d'Alzheimer n'ont pas encore identifié avec certitude la cause de cette pathologie. Toutefois, les scientifiques se sont aperçus que les cellules fabriquant l'acétylcholine (qui est un neurotransmetteur, c'est-à-dire un messager entre les différentes cellules du cerveau) "mouraient" en nombre grandissant avec la progression de la maladie.

Sans acétylcholine, la communication entre les cellules devient impossible, ce qui explique la perte des fonctions cognitives. Dans certains cas, il semble que des gènes héréditairement défectueux puissent être responsables de cette disparition progressive et prématurée.

Conseils pratiques Contre Alzheimer: prenez de la vitamine E. Bien qu'aucune étude n'ait encore scientifiquement prouvé son efficacité, il semble que la vitamine E ralentisse la progression de la maladie d'Alzheimer. C'est d'ailleurs pour cette raison que les médecins ajoutent cette vitamine au traitement médical de la maladie. Si aucune étude scientifique ne certifie, preuve à l'appui, que la vitamine E préserve de la maladie d'Alzheimer, il n'est pas interdit d'en prendre tous les jours, au cas où... (entre 800 et 2000 UI par jour). Après tout, elle a bien d'autres effets bénéfiques: elle prévient le vieillissement et l'ostéporose, favorise la fécondité et régularise la circulation. Toutefois, si vous prenez déjà des médicaments anticoagulants, des doses élevées de vitamine E pourraient accroître les problèmes sanguins. Ne courez pas de risque: parlez-en d'abord à votre médecin.

Contre Alzheimer, servez-vous de votre tête!

Tout comme il faut renforcer un bras faible, garder le cerveau en forme peut fort bien vous aider à vous protéger de la maladie d'Alzheimer. Comment faire? En ayant une activité intellectuelle soutenue. Lisez beaucoup, jouer au Scrabble, faites des mots croisés, des mots mystères, des casse-tête, bref... faites marcher vos méninges!

Contre Alzheimer, faites de l'exercice physique!

Certaines recherches indiquent que l'activité physique peut aussi stimuler la mémoire, sans qu'on sache exactement pourquoi. Adoptez une activité que vous aimez (une simple promenade suffit) et pratiquez-la au moins trois fois par semaine, à raison de 20 minutes chaque fois.

Quel est le traitement ? La maladie d'Alzheimer ne peut pas, à proprement parler, être guérie. On peut toutefois tenter d'en ralentir l'évolution. Pour ce faire, les médecins prescrivent des médicaments préservant la survie des cellules qui fabriquent l'acétylcholine.

En outre, les médecins accompagnent le traitement de la maladie d'Alzheimer par un supplément de vitamine E, un antioxydant qui, semble-t-il, ralentit aussi la progression de la maladie. Les doses peuvent varier entre 800 et 2000 UI par jour.

On ne meurt pas de la maladie d'Alzheimer. Si le décès survient généralement entre 7 et 15 ans après le diagnostic, il est dû aux complications entraînées par la perte d'autonomie. Les personnes atteintes finissent par s'affaiblir et être emportées le plus souvent par une pneumonie. Auteur : Dr Alain Robillard, Neurologue Source : Guide familial des maladies publié sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Média, 2001

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative atteignant généralement les hommes de plus de 50 ans. Elle se manifeste par des tremblements de repos et par des troubles au niveau du tonus musculaire. Les symptômes de la maladie de Parkinson soulagés par la prise de L-Dopa, un médicament qui perd rapidement son efficacité. Les travaux de recherche ont pour but de mieux comprendre les différents symptômes qui accompagnent la maladie.

Sclérose en plaques

Sclérose en plaques est une Maladies neuromusculaires La sclérose en plaques est une affection du système nerveux central, d’origine immunologique, caractérisée par une perte de la couche de myéline qui entoure les neurones de la substance blanche et qui se manifeste par des plaques de sclérose. Ces plaques sont à leur tour responsable de symptômes tels qu’une baisse de l'acuité visuelle, des problèmes moteurs et des difficultés d'élocution. Les travaux de recherche ont pour objectifs de mieux comprendre comment les systèmes nerveux et immunologiques interagissent pour mener aux symptômes de la sclérose en plaques et d’étudier le rôle joué par la barrière hémato-encéphalique dans les maladies neuro-immunologiques.

ça peut être un effet secondaire liés à la vaccination contre l'hépatite B.